On nous serine avec le "censé être" depuis qu'on est tout petits. Des bonnes manières à table au choix de carrière, en passant par le partenaire idéal, on baigne dans un océan d'attentes, souvent implicites. Mais qu'est-ce que ça veut dire, au juste, "être censé" ? C'est une question qu'on se pose tous, consciemment ou non, face aux injonctions et aux pressions sociales.
Ce "censé être", c'est un peu comme un moule invisible dans lequel on essaie de se couler, parfois avec succès, parfois avec beaucoup de mal. Il représente ce que la société, notre famille, nos amis, attendent de nous. Il dessine les contours d'une existence idéale, souvent fantasmée, qui nous promet bonheur et reconnaissance si on arrive à la concrétiser.
Le problème, c'est que ce fameux "censé être" est rarement explicite. Il se cache derrière des non-dits, des regards désapprobateurs, des sous-entendus. On se retrouve à courir après une chimère, à essayer de deviner ce qui est attendu de nous, sans jamais avoir vraiment les clés du jeu.
Prenons l'exemple du mariage. On est "censé" se marier, fonder une famille, acheter une maison avec un jardin. C'est le scénario idéal, celui qui est vendu comme la clé du bonheur. Mais que se passe-t-il si on n'en a pas envie ? Si notre "censé être" à nous, c'est de voyager à travers le monde, de vivre en colocation ou de se consacrer à une passion dévorante ?
C'est là que le bât blesse. Le "censé être" peut devenir une source de frustration, d'angoisse et de culpabilité. On se sent en décalage, on a l'impression de décevoir, on se juge sévèrement. Et si on osait enfin s'affranchir de ces attentes, et construire un chemin qui nous ressemble vraiment ?
L'origine de ce "censé être" est probablement aussi vieille que l'humanité. Les normes sociales, les traditions, les valeurs morales, tout cela contribue à façonner nos attentes et à définir ce qui est considéré comme acceptable ou non. Il est important de comprendre que ce "censé être" est souvent culturel et contextuel. Ce qui est attendu d'une jeune femme en France en 2023 n'est pas la même chose que ce qui était attendu d'une jeune femme au 19e siècle.
Par exemple, une fille est "censée" être douce et maternelle. Un garçon est "censé" être fort et courageux. Ces stéréotypes de genre sont profondément ancrés dans notre société et influencent nos comportements, nos choix et nos aspirations.
Un des avantages de se confronter à ce "censé être" est qu'il nous permet de prendre conscience des pressions sociales qui s'exercent sur nous. Une fois qu'on a identifié ces attentes, on peut choisir de les accepter, de les rejeter ou de les négocier.
Un autre avantage est que cela peut nous aider à mieux comprendre les autres. En se mettant à leur place, en essayant de comprendre leur propre "censé être", on peut développer plus d'empathie et de tolérance.
Enfin, remettre en question ce "censé être" peut être une formidable opportunité de se réinventer, de se libérer des carcans et de construire une vie plus authentique, en accord avec ses propres valeurs et aspirations.
Avantages et Inconvénients du "Censé Être"
Il est important de comprendre les deux faces de la médaille du "censé être" pour naviguer au mieux dans la vie :
Exemples concrets :
1. On est "censé" réussir ses études : Cela peut motiver, mais aussi générer une pression énorme.
2. On est "censé" être heureux en couple : Cela peut pousser à nier des problèmes ou à rester dans une relation toxique.
3. On est "censé" avoir une carrière stable : Cela peut freiner l'envie d'entreprendre ou de changer de voie professionnelle.
4. On est "censé" être en bonne santé : Cela peut culpabiliser les personnes malades ou en situation de handicap.
5. On est "censé" être mince et beau/belle : Cela peut engendrer des complexes et des troubles du comportement alimentaire.
FAQ:
1. Qu'est-ce que le "censé être" ? Réponse : C'est l'ensemble des attentes, souvent implicites, que la société, notre entourage, nous impose.
2. Pourquoi est-il important de se questionner sur le "censé être" ? Réponse : Pour se libérer des pressions sociales et construire une vie plus authentique.
3. Comment se libérer du "censé être" ? Réponse : En prenant conscience de ces attentes, en les remettant en question et en faisant des choix en accord avec ses propres valeurs.
4. Le "censé être" est-il toujours négatif ? Réponse: Non, il peut parfois servir de guide, de motivation, mais il est important de ne pas le laisser dicter sa vie.
5. Comment gérer la pression du "censé être" ? Réponse: En communiquant avec son entourage, en se fixant des objectifs réalistes et en s'accordant le droit à l'erreur.
6. Le "censé être" est-il universel ? Réponse: Non, il est souvent culturel et contextuel.
7. Comment identifier son propre "censé être" ? Réponse: En se posant des questions sur ses valeurs, ses aspirations, ses priorités.
8. Est-il possible de vivre sans "censé être" ? Réponse: C'est difficile, car on est constamment soumis à des influences extérieures, mais on peut apprendre à s'en détacher et à construire sa propre voie.
En conclusion, le "censé être" est une notion complexe et omniprésente dans nos vies. Il est important de prendre conscience de son influence, de la questionner et de s'en affranchir pour construire une existence plus authentique et plus épanouissante. Osez sortir des sentiers battus, affirmer vos choix et vivre en accord avec vos propres aspirations. Le bonheur ne se trouve pas dans la conformité, mais dans la liberté d'être soi-même.
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